Citations Anarchistes
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Pierre-Joseph Proudhon

Pierre-Joseph Proudhon, père de l'anarchisme

Né le 15 janvier 1809 en France, Pierre-Joseph Proudhon est considéré comme l'un des principaux théoriciens de l'anarchisme et du socialisme non-marxiste, avec une influence majeure sur le mouvement ouvrier du XIXe siècle. Il laisse derrière lui de nombreux écrits, parmi lesquels 'Qu'est-ce que la propriété ?', où il déclare célèbrement que 'La propriété, c'est le vol !'. Il meurt le 19 janvier 1865.

Proudhon a prôné l'abolition de l'État ou du gouvernement central en faveur du fédéralisme, du mutuellisme et de l'autogestion ouvrière. Ces idées ont été très influentes dans le développement des courants anarchistes et socialiste libertaire, préfigurant certaines formes, par exemple, des coopératives ouvrières et des communes autonomes. Il est donc souvent considéré comme le 'père de l'anarchisme'.


Date de Naissance: 15 janvier 1809

Date de Décès: 19 janvier 1865

Pays d'Origine: France

Idéologies Politiques: Fédéralisme, Mutuellisme, Anarchisme

Citations Disponibles: 23



Citations par Pierre-Joseph Proudhon

Louis Blanc est allé jusqu'à renverser la devise de la république, comme s'il voulait révolutionner la révolution. Il ne dit plus, comme tout le monde et selon la tradition, Liberté, Égalité, Fraternité ; il dit Égalité, Fraternité, Liberté !
Le propriétaire, ne produisant ni par son travail ni par son instrument, et recevant des produits en échange de rien, est soit un parasite, soit un voleur.
Nous n'avions jamais compris le sens de ces mots si communs et pourtant si sacrés : Justice, équité, liberté.
Quiconque met la main sur moi pour me gouverner est un usurpateur et un tyran ; Je le déclare mon ennemi.
Oui : tous les hommes croient et répètent que l'égalité des conditions s'identifie à l'égalité des droits ; que propriété et vol sont des termes synonymes ; que tout avantage social accordé, ou plutôt usurpé, au nom d'un talent ou d'un service supérieur, est iniquité et extorsion. Tous les hommes dans leur cœur, dis-je, témoignent de ces vérités ; il suffit de leur faire comprendre.
La peur du peuple est le défaut de tous ceux qui appartiennent au pouvoir. Le peuple, en matière de pouvoir, est l’ennemi.
Ils mourront de faim à la porte du propriétaire, aux limites de cette propriété qui était leur droit de naissance ; et le propriétaire, les regardant mourir, s'écriera : « Ainsi périssent les oisifs et les vagabonds !
Qu'est-ce que moi, prolétaire, je me soucie de la tranquillité et de la sécurité des riches ? Je me soucie aussi peu de l'ordre public que de la sécurité du propriétaire. Je demande à vivre comme ouvrier ; sinon je mourrai en guerrier.
Lois : nous savons ce qu’elles sont et ce qu’elles valent !
La propriété est impossible.
Je suis prêt à négocier, mais je ne veux aucune partie des lois : je n'en reconnais aucune.
De même que l’homme recherche la justice dans l’égalité, la société recherche l’ordre dans l’anarchie.
Le gouvernement de l’homme par l’homme (sous quelque nom qu’il soit) est une oppression.
Qu’est-ce que la propriété ? C'est du vol !
La philosophie ne changera pas le cours des événements : le destin s’accomplira indépendamment des prophéties. D’ailleurs, ne faut-il pas que justice soit rendue et que notre éducation soit achevée ?
Toutes mes idées politiques se résument à cette formule : fédération politique ou décentralisation.
Tous les partis sans exception, lorsqu’ils recherchent le pouvoir, sont des variétés de l’absolutisme.
Bien que fervent ami de l’ordre, je suis (dans toute la force du terme) un anarchiste.
La liberté n'est pas fille de l'ordre mais mère de l'ordre.
Il ne faut pas proposer l'action révolutionnaire comme moyen de réforme sociale, car ce prétendu moyen ne serait qu'un appel à la force, à l'arbitraire, bref, une contradiction.
Le communisme est une inégalité, mais pas comme la propriété. La propriété est l'exploitation du faible par le fort. Le communisme est l'exploitation du fort par le faible.
Égalité! J'ai toujours pensé que c'était le fruit naturel de la Liberté, qui n'a besoin ni de théorie ni de contrainte.
Être gouverné, c'est être surveillé, inspecté, espionné, dirigé, légiféré, réglementé, enregistré, endoctriné, prêché, contrôlé, évalué, pesé, censuré, ordonné, par des hommes qui n'en ont ni le droit, ni le savoir. , ni la vertu.