Citations Anarchistes
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Liste des Auteurs
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Pierre Kropotkine

Pierre Kropotkine, penseur influent de l'anarchisme

Né le 9 décembre 1842 en Russie, Pierre Kropotkine est un géographe, zoologiste et explorateur de renom avant de se proclamer anarchiste. Ayant reçu une éducation dans l'aristocratie russe, il rompt avec cette vie privilégiée pour défendre les idéaux de justice sociale. Durant sa vie, il a voyagé et vécu dans divers pays, dont la Suisse, la France et l'Angleterre.

Mort le 8 février 1921, Kropotkine a laissé derrière lui une œuvre importante, dont le célèbre livre 'Entraide : Un facteur d'évolution', où il argumente que la coopération et la mutualité sont aussi importantes dans l'évolution que la compétition. Ses idées ont profondément influencé le mouvement anarchiste et notamment l'anarcho-communisme, où l'abolition de la propriété privée et la mise en commun des ressources sont essentielles. Son héritage durable souligne l'importance de l'entraide et de la coopération dans l'aspiration à une société libre et égale.


Date de Naissance: 9 décembre 1842

Date de Décès: 8 février 1921

Pays d'Origine: Russie

Idéologies Politiques: Anarchisme, Mutualisme

Citations Disponibles: 36



Citations par Pierre Kropotkine

Le communisme gouvernemental, comme le communisme théocratique, répugne au travailleur.
L’Empire romain était un État au sens propre du terme. Cela reste encore aujourd’hui l’idéal du légiste.
L’Amérique est justement le pays qui montre que toutes les garanties écrites de liberté dans le monde ne protègent pas contre la tyrannie et l’oppression de la pire espèce. Là-bas, l’homme politique en est venu à être considéré comme la véritable racaille de la société.
Toutes choses sont pour tous les hommes, puisque tous les hommes en ont besoin, puisque tous les hommes ont travaillé dans la mesure de leurs forces pour les produire, et qu'il n'est pas possible d'évaluer la part de chacun dans la production des richesses du monde.
Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent.
Les fainéants ne font pas l’histoire : ils la subissent !
Dans les États existants, une nouvelle loi est considérée comme un remède au mal.
La sociabilité est autant une loi de la nature qu’une lutte mutuelle.
L’appropriation individuelle n’est ni juste ni utile. Tout appartient à tous.
Un acte courageux a suffi pour bouleverser en quelques jours toute la machine gouvernementale, pour faire trembler le colosse.
Le mot « État » est identique au mot « guerre ».
Quand nous n’aurons que la volonté de le faire, à ce moment précis la justice sera rendue : à ce moment précis, les tyrans de la Terre mordront la poussière.
Le courage, le dévouement, l'esprit de sacrifice sont aussi contagieux que la lâcheté, la soumission et la panique.
Les peuples du monde deviennent profondément mécontents et ne sont pas apaisés par la promesse des sociaux-démocrates de transformer l’État en un nouveau moteur d’oppression.
C'est surtout dans le domaine de l'éthique que l'importance prédominante du principe d'entraide apparaît pleinement.
Au lieu de répéter bêtement la vieille formule : « Respectez la loi », nous disons : « Méprisez la loi et tous ses attributs !
L’Amérique est justement le pays qui montre que toutes les garanties écrites de liberté dans le monde ne protègent pas contre la tyrannie et l’oppression de la pire espèce.
Il y a des périodes dans la vie de la société humaine où la révolution devient une nécessité impérieuse, où elle se proclame inévitable.
Les animaux qui acquièrent des habitudes d'entraide sont sans aucun doute les plus aptes.
La loi est un adroit mélange de coutumes qui sont bénéfiques à la société, et pourraient être suivies même si aucune loi n'existait, et d'autres qui sont avantageuses pour une minorité dirigeante, mais nuisibles aux masses d'hommes, et ne peuvent être appliquées qu'à elles. par la terreur.
On dit souvent que les anarchistes vivent dans un monde de rêves et ne voient pas les choses qui se produisent aujourd’hui. Nous ne les voyons que trop bien, et sous leurs vrais visages, et c'est ce qui nous fait porter la hache de guerre dans la forêt des préjugés qui nous assaille.
Une conception différente de la société, très différente de celle qui prévaut actuellement, est en train de se former.
Les moyens de production étant l’œuvre collective de l’humanité, le produit doit être la propriété collective de la race.
L'individu est tout un monde de fédérations, tout un univers en lui-même.
L’idée d’État signifie quelque chose de tout à fait différent de l’idée de gouvernement.
Au lieu de la phrase lâche « Obéissez à la loi », notre cri est « Révolte contre toutes les lois ! »
C'est un triste spectacle de voir ceux qui se croient révolutionnaires déchaîner leur haine contre l'anarchiste.
C’est surtout sur la question de l’État que les socialistes sont divisés.
Une structure fondée sur des siècles d’histoire ne peut être détruite avec quelques kilos d’explosifs.
Ce que les économistes appellent surproduction n’est qu’une production qui dépasse le pouvoir d’achat du travailleur, réduit à la pauvreté par le capital et l’État.
Les prisons, qui tuent toute volonté et toute force de caractère chez l'homme, qui enferment dans leurs murs plus de vices qu'on n'en rencontre nulle part ailleurs dans le monde, n'ont-elles pas toujours été des universités du crime ? La cour d'un tribunal n'est-elle pas une école de férocité ?
La loi n’a aucune prétention au respect humain. Elle n'a aucune mission civilisatrice ; son seul objectif est de protéger l’exploitation.
La révolution à venir ne pourrait pas rendre de plus grand service à l’humanité qu’en rendant le système salarial, sous toutes ses formes, impossible, et en faisant du communisme, qui est la négation de l’esclavage salarié, la seule solution possible.
Les prisons sont des universités du crime, entretenues par l’État.
La tendance à l’entraide chez l’homme a une origine si lointaine et est si profondément liée à toute l’évolution passée de la race humaine qu’elle a été maintenue par l’humanité jusqu’à nos jours, malgré toutes les vicissitudes de l’histoire.
Être fort. Débordez d'énergie émotionnelle et intellectuelle, et vous diffuserez votre intelligence, votre amour, votre énergie d'action diffusée entre autres ! C’est à cela que aboutit tout enseignement moral.