Citations Anarchistes
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Liste des Auteurs
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Lysander Spooner

Lysander Spooner: théoricien essentiel de l'anarchisme

Né le 19 janvier 1808 à Athol, Massachusetts, États-Unis, Lysander Spooner était un éminent théoricien de l'anarchisme et du libertarianisme. Il a étudié le droit de manière autodidacte et a joué un rôle clé dans le mouvement abolitionniste. Spooner était contre toutes formes d'initiation de la coercition et croyait en l'automie individuelle et les principes de la non-agression.

Ses principaux écrits, tels que « No Treason » et « The Unconstitutionality of Slavery », ont fortement influencé le mouvement anarchiste et contesté l'autorité du gouvernement de régir sans le consentement de l'individu. Spooner est décédé le 14 mai 1887, mais son héritage et ses idées libertaires continuent d'influencer les mouvements politiques et sociaux contemporains.


Date de Naissance: 19 janvier 1808

Date de Décès: 14 mai 1887

Pays d'Origine: États-Unis

Idéologies Politiques: Anarchisme Individualiste

Citations Disponibles: 23



Citations par Lysander Spooner

Si nos pères, en 1776, avaient reconnu le principe selon lequel une majorité a le droit de gouverner la minorité, nous ne serions jamais devenus une nation ; car ils étaient en petite minorité, comparés à ceux qui prétendaient avoir le droit de les gouverner.
Si nos pères, en 1776, avaient reconnu le principe selon lequel une majorité a le droit de gouverner la minorité, nous ne serions jamais devenus une nation ; car ils étaient en petite minorité, comparés à ceux qui prétendaient avoir le droit de les gouverner.
Les droits naturels d’un homme lui appartiennent, contre le monde entier ; et toute violation de ces principes est également un crime, qu'elle soit commise par un seul homme ou par des millions ; qu'il soit commis par un seul homme, se qualifiant de voleur (ou sous tout autre nom indiquant son véritable caractère), ou par des millions de personnes, se qualifiant de gouvernement.
Les droits naturels d’un homme lui appartiennent, contre le monde entier ; et toute violation de ces principes est également un crime, qu'elle soit commise par un seul homme ou par des millions ; qu'il soit commis par un seul homme, se qualifiant de voleur (ou sous tout autre nom indiquant son véritable caractère), ou par des millions de personnes, se qualifiant de gouvernement.
Dans les vices, l’essence même du crime, c’est-à-dire le dessein de nuire à la personne ou aux biens d’autrui, fait défaut.
Dans les vices, l’essence même du crime, c’est-à-dire le dessein de nuire à la personne ou aux biens d’autrui, fait défaut.
Un homme n’en est pas moins un esclave car il a le droit de choisir un nouveau maître une fois tous les ans.
Un homme n’en est pas moins un esclave car il a le droit de choisir un nouveau maître une fois tous les ans.
Un gouvernement qui punirait tous les vices de manière impartiale est si évidemment impossible, que personne n'a jamais été trouvé, ni ne sera jamais trouvé, assez stupide pour le proposer.
Un gouvernement qui punirait tous les vices de manière impartiale est si évidemment impossible, que personne n'a jamais été trouvé, ni ne sera jamais trouvé, assez stupide pour le proposer.
Les majorités, en tant que telles, n’offrent aucune garantie de justice. Ce sont des hommes de même nature que les minorités. Ils ont les mêmes passions pour la gloire, le pouvoir et l’argent que les minorités ; et ils sont susceptibles d'être tout aussi - peut-être plus qu'également, parce que plus audacieux - rapaces, tyranniques et sans principes, s'ils sont investis du pouvoir. Il n’y a donc pas plus de raison pour qu’un homme soit de soutenir ou de se soumettre à la domination de la majorité plutôt qu’à celle d’une minorité.
Les majorités, en tant que telles, n’offrent aucune garantie de justice. Ce sont des hommes de même nature que les minorités. Ils ont les mêmes passions pour la gloire, le pouvoir et l’argent que les minorités ; et ils sont susceptibles d'être tout aussi - peut-être plus qu'également, parce que plus audacieux - rapaces, tyranniques et sans principes, s'ils sont investis du pouvoir. Il n’y a donc pas plus de raison pour qu’un homme soit de soutenir ou de se soumettre à la domination de la majorité plutôt qu’à celle d’une minorité.
Le sens vrai et légitime du mot trahison implique donc nécessairement trahison, tromperie, abus de foi. Sans cela, il ne peut y avoir de trahison.
Le sens vrai et légitime du mot trahison implique donc nécessairement trahison, tromperie, abus de foi. Sans cela, il ne peut y avoir de trahison.
Le fait est que le gouvernement, tel un bandit de grands chemins, dit à un homme : votre argent ou votre vie. Et de nombreux impôts, sinon la plupart, sont payés sous la contrainte de cette menace.
Le fait est que le gouvernement, tel un bandit de grands chemins, dit à un homme : votre argent ou votre vie. Et de nombreux impôts, sinon la plupart, sont payés sous la contrainte de cette menace.
Le fait est que le gouvernement, tel un bandit de grands chemins, dit à un homme : votre argent ou votre vie. Et de nombreux impôts, sinon la plupart, sont payés sous la contrainte de cette menace.
Le droit de révolution, que les tyrans accordent par moquerie à l’humanité, n’est pas un droit légal sous un gouvernement ; renverser un gouvernement n'est qu'un droit naturel. Le gouvernement lui-même ne reconnaît jamais ce droit.
Le droit de révolution, que les tyrans accordent par moquerie à l’humanité, n’est pas un droit légal sous un gouvernement ; renverser un gouvernement n'est qu'un droit naturel. Le gouvernement lui-même ne reconnaît jamais ce droit.
S’il existe dans la nature un principe tel que la justice, c’est nécessairement le seul principe politique qui ait jamais existé ou qui existera jamais.
S’il existe dans la nature un principe tel que la justice, c’est nécessairement le seul principe politique qui ait jamais existé ou qui existera jamais.
Mais que la Constitution soit réellement une chose ou une autre, une chose est certaine : soit elle a autorisé un gouvernement tel que celui que nous avons eu, soit elle a été impuissante à l'empêcher. Dans les deux cas, il est inapte à exister.
Mais que la Constitution soit réellement une chose ou une autre, une chose est certaine : soit elle a autorisé un gouvernement tel que celui que nous avons eu, soit elle a été impuissante à l'empêcher. Dans les deux cas, il est inapte à exister.