Citations Anarchistes

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Liste des Auteurs

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Emile Henry

Informations sur l'auteur(e)

Emile Henry, figure marquante de l'anarchisme français

Né le 26 septembre 1872 à Barcelone, Emile Henry est un anarchiste français, connu pour ses attentats. Fils d'un communard exilé en Espagne, Emile Henry grandit dans une atmosphère de révolte. Il s'installe à Paris en 1889 puis se lie avec les anarchistes après l'affaire de Panama en 1892.

Il effectue son premier attentat le 8 novembre 1892 à l'usine de la Compagnie des mines de Carmaux. Son action la plus célèbre est celle du 12 février 1894 lorsqu'il jette une bombe dans le café Terminus, à la gare Saint-Lazare, causant la mort d'un nombre élevé d'innocents. Il est arrêté peu après et condamné à mort. Emile Henry est guillotiné le 21 mai 1894. Son parcours et ses actes ont eu un impact marquant sur l'image et l'évolution de l'anarchisme français.

Date de Naissance: 26 septembre 1872

Date de Décès: 21 mai 1894

Pays d'Origine: France

Idéologies Politiques: Anarchisme Individualiste

Citations Disponibles: 7

Citations par Emile Henry

Les racines de l’anarchie sont profondes : ses jaillissements sortent du sein d’une société pourrie qui s’effondre ; c’est une violente réaction contre l’ordre établi ; il représente les aspirations à l'égalité et à la liberté qui sont entrées en lice contre l'autoritarisme actuel.

Pendus à Chicago, décapités en Allemagne, garrottés à Jerez, fusillés à Barcelone, guillotinés à Montbrison et à Paris, nos morts sont nombreux ; mais vous n'avez pas pu détruire l'anarchie.

L’influence que les anarchistes théoriques prétendent exercer sur le mouvement révolutionnaire est nulle. Le champ est aujourd’hui ouvert à l’action, sans faiblesse ni recul.

On m'avait dit que les institutions de la société étaient fondées sur la justice et l'égalité, et autour de moi je ne voyais que mensonges et trahisons.

[Président du tribunal] : Cette main que l'on voit aujourd'hui couverte de sang. [Emile] : Mes mains sont couvertes de sang, comme ta robe rouge !

Dans cette guerre impitoyable que nous avons déclarée à la bourgeoisie, nous ne demandons aucune pitié. Nous donnons la mort et nous savons la supporter.

Attiré d'abord par le socialisme, je n'ai pas tardé à me séparer de ce parti. J'ai trop d'amour de la liberté, trop de respect pour l'initiative individuelle, trop de répugnance pour l'organisation militaire, pour prendre un numéro dans l'armée ordonnée du quatrième pouvoir.